🏍️ Pour la troisième édition “Pesselières” deux groupes de bikers et ladies ont pris la route un vendredi de juin, l’un en départ matinal et l’autre en milieu d’après-midi, direction la maison de cœur de Marie-Christine et Ian située dans le hameau de « Pesselières » pour un week-end bourguignon et un programme bien ficelé par Ian notre road captain du week-end🌞👍✌️. Le premier groupe démarre de bon matin avec un grand soleil qui les accompagne durant tout leur trajet jusque Avallon où ils peuvent prendre leur pause repas au « Relax » sous ventilateurs accompagné d’une boisson rafraichissante bien méritée🍻🍹🍽️ .

                           

🌞 L’après-midi c’est par le chemin des écoliers qu’ils remontent sur Pesselières par de petites routes bucoliques du Morvan et de la Puisaye avec une pause désaltérante incontournable au bord du lac du Crescent avant d’arrivée à Pesselières en fin d’après-midi.

Petit lac situé à cheval sur les départements de la Nièvre et de l’Yonne en forme de croissant dans le parc naturel régional du Morvan, le Lac du Crescent est l’un des six grands lacs du Morvan avec le lac de Chamboux, le Lac de Chaumeçon, le Lac de Pannecière, le Lac de Saint-Aignan et le Lac des Settons. Il s’agit d’un barrage hydroélectrique construit dès 1930 toujours en activité fournissant de l’électricité à la région. Endroit idéal pour se baigner pendant les mois d’été côté Yonne sur la commune de Chastellux-sur-Cure, il n’existe pas de plage surveillée pour ce lac. Les sentiers de randonnée autour du lac offrent de belles vues sur la région environnante, avec notamment le GR 13 qui traverse la région. Le lac du Crescent est aussi un endroit populaire pour la pêche, avec une grande variété de poissons tels que la carpe, le brochet et le sandre. Le réservoir du Crescent est alimenté par les rivières à truites les plus réputées du Morvan : la Cure et le Chalaux. La région autour du lac du Crescent regorge de sites touristiques à découvrir, tels que la ville d’Autun et sa riche histoire gallo-romaine, ou encore la charmante ville de Beaune, connue pour ses vins de Bourgogne.

👙🎣😉 Mais nos cannes à pêche restées à domicile, nos maillots de bain bien emballés dans nos sacs bien ficelés sur nos porte-bagages et la destination finale non atteinte à cette heure ne nous ont pas permis de passer un bon moment de décontraction rafraichissante. Nos boissons fraiches en gourde et bouteilles glacées (merci Ian) auront été les bienvenues. Alors nous reprenons le chemin direct de Pesselières où nous sommes attendus.

      

Nos neuf bikers et ladies du premier groupe arrivent  à Pesselières en fin d’après-midi accueillis par la maîtresse de maison Marie venue la veille pour l’ouverture de sa belle battisse bourguignonne en compagnie de Rosy toutes deux venues également pour les préparatifs culinaires du soir. Merci les filles. Chacun prend alors ses “appartements” sur place ou en gîte de 6 personnes non loin situé pour prendre une bonne douche bien fraîche et déposer leur bagage pour ensuite se retrouver aux préparatifs apéritifs, repas et dressages de la grande tablée avant l’arrivée du deuxième groupe. 

La nuit tombante nos valeureux bikers et ladies bien rassasiés et heureux de se retrouver autour d’un verre et d’un bon repas peuvent aller s’allonger et récupérer de leurs kilomètres parcourus dans le parc naturel Régional du Morvan pour les uns et de leur journée de travail pour d’autres arrivés en fin de journée par une bien belle journée ensoleillée et se repose, une grande journée de visites et balades les attendant le lendemain.

                                    

Un peu d’historique de ce hameau à vous confier. Situé dans le département de l’Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté la population  de Sougères-en-Puisaye est répartie entre le bourg et ses hameaux, en particulier Pesselières, Fougilet et Chauminet. En 1163 le hameau de Pesselières est mentionné sous les formes Passelariae puis Paxilleriae en 1276 et enfin Passelerez en 1308. La découverte d’un sanctuaire à Sougères-en-Puisaye témoigne d’une occupation humaine de la région, à l’âge du fer et un certain nombre de découvertes attestent d’une présence gallo-romaine sur le territoire actuel de la commune, en particulier, une villa romaine découverte en 1878 à environ 2 km du bourg, sur la route de Thury. 

Vers 1860, des statuettes de divinités romaines furent découvertes à Pesselières, alors qu’à Chauminet des vestiges d’un édifice gallo-romain furent mis au jour. Un certain nombre de pièces découvertes sont conservées au musée Saint-Germain d’Auxerre. La commune de Sougères-en-Puisaye ne compte aucun monument historique mais possède toutefois un patrimoine bâti remarquable. Outre le monument aux morts situé au cœur du cimetière peuvent être cités deux monuments situés sur la route menant de Sougères à Pesselières : le « puits neuf » et le « Château Blanc ». Il y a également un ancien puits datant de 1772 à Pesselières. Aujourd’hui seules des ruines du château de Pesselières subsistent, détruit largement en 1823. Ce château accueillit Charles IX lors de son grand tour de France ainsi que la propriété de seigneurs de Pesselières. En 2012, ne restent du château que l’amorce des anciens fossés et le logement du fermier. Il y eut également jusqu’à trois moulins situés à Pesselières et tous trois en fonctionnement en 1856. Le dernier à fonctionner, le moulin « Dare-dare », cessa son activité en 1908 et fut démoli peu après.

Citons également, le tilleul « Le Sully » de Pesselières, planté en 1598 labellisé “Arbre remarquable” le 24 mai 2025 en présence du conseil municipal et du référent de l’Yonne de l’association “ARBRES”. Enfin, les cèdres de « La Lavière » situés à 1 km du hameau de Pesselières, sur la route menant au hameau des Roches font également partie du patrimoine naturel de Sougères-en-Puisaye ; ces trois arbres sont plantés sur l’emplacement de sépultures particulières situées sur un terrain privé. Les Armes de Paul de Grivel de Grossouvre, seigneur de Pesselières jusqu’en 1752  fut repris par la municipalité comme blason pour illustrer les panonceaux des rues et lieux du village. Au XXe siècle, au cours du second conflit mondial, la « Montagne-des-Alouettes » est un refuge pour les combattants du maquis « Maquis 3 » : le lieu abrite en août 1944 près de deux cent cinquante maquisards.

L’activité agricole demeure la principale activité économique du village qui représente, en 2010, 40 % des établissements recensés.

                     

Le lendemain matin, petits déjeuners avalés, le programme du samedi nous mène de bon matin, en compagnie d’un couple de motards amis de Marie et Ian, sur des courbes douces, des routes de campagne à travers des villages viticoles, des coteaux, prairies et forêts avec une pause déjeuner rapide vers les Grottes d’Arcy-sur-Cure pour un moment hors du temps et une rencontre avec nos ancêtres très lointains 🦣🫎….

Situées sur la commune d’Arcy-sur-Cure dans le département de l’Yonne, les Grottes d’Arcy-sur-Cure sont classées Monument historique unique au monde par leur témoignage de l’activité des hommes du Paléolithique. Son parcours nous plonge dans un univers étonnant de concrétions calcaires formées par le travail patient de l’eau, pour atteindre une salle aux parois ornées de peintures rupestres encore chargées d’émotion après 28 000 ans. Le site est constitué par un ensemble de cavernes creusées par la Cure dans un massif calcaire corallien émergé à la fin du Secondaire. On y trouve les vestiges des occupations humaines qui s’y sont succédées pendant plus de 200.000 ans. Les peintures rouges sont les plus nombreuses, et on y distingue une soixantaine d’animaux, dont des mammouths. Cet ensemble est complété par les empreintes de huit mains négatives et par des signes variés.

En sortant du site nous retrouvons la chaleur et un choc thermique bien marqué. Aussi avant notre retour à Pesselières on ne peut résister de s’arrêter le long de la Cure pour se reposer sur l’herbe ou bien prendre un bon bain frais dans la rivière.

                                  

La Cure prend sa source à 725 m d’altitude, à environ 9,5 km en amont du lac des Settons et de son barrage, dans le Bois de Cure. Long de 112 km cette rivière ne manque pas de peps ! Se faufilant sous des voûtes de feuillage ou entre des gorges sauvages, la Cure connait une vie torrentueuse dans sa traversée du Morvan. La plus grande partie de son parcours, de sa source jusqu’à l’aval de Vézelay, se déroule au sein du parc naturel régional du Morvan. Cramponnez vous bien, nous vous garantissons le plein de sensations fortes sur ce spot de rafting et de Rallye Canoë/Kayak classe 3 avec des passages 4. Bien accompagnés vous pouvez aussi la découvrir en toute sécurité avec les moniteurs diplômés ! réputée pour le rapide de la Truite à Dun-les-Places, et pour son Rallye de la Cure (canoë-kayak, classe 3) organisé tous les troisièmes week-ends de septembre. Elle est aussi une des plus fréquentées par les pêcheurs à la mouche. 💦🎣

Mais, rassurez-vous, le programme “balades et découvertes” de samedi s’arrête ici. Certe l’aventure c’est l’aventure… mais une simple trempette rafraichissante ou une bonne sieste sur l’herbe fraîche suffisent à nos valeureux bikers et ladies pour reprendre le chemin de Pesselières, se sentant plus à l’aise sur le bitume des chemins bourguignons chevauchant leurs belles machines.

 

Entrée de la Grande grotte au site des grottes d'Arcy-sur-Cure                  

Reposés et/ou rafraichis nos bikers peuvent reprendre la route dont on ne se lasse jamais dans cette région pour une soirée BBQ XXL façon Plaine De France Chapter qui les attend au QG bourguignon de Marie et Iann. Ainsi toutes et tous rendus peut commencer une participation collective à la préparation culinaires : mets, braises, cuisson, intendance chacun s’affère…..une vraie œuvre commune, saupoudrée de friandises surprises maison gourmandes et bien cachée…..une belle soirée en famille retraçant notre magnifique journée par les bons soins de Vincent 😊 pour trois de nos malheureux bikers et ladies restés sur place pour raison de santé. 

           

Le dimanche matin la journée du retour sur Panam commence comme de coutume par l’agitation de nos petites fées du logis qui s’affairent en leur lieu de repos, cuisines et autres lieux occupés en gîte durant leur séjour avant le retour en une balade paisible dans les forêts et étangs de la Puisaye.  Mais avant le retour définitif en nos domiciles respectifs deux dernières visites nous attendent en commençant par une halte à Moutiers-en-Puisaye en son Eglise Saint Pierre et Saint Paul et ses fresques du XIIe siècle 🤩 avant un déjeuner à Saint-Sauveur et après avoir rendu visite à notre motard de la veille.

Située dans le département de l’Yonne, la commune de Moutiers-en-Puisaye est connue pour son église avec des fresques médiévales parmi les plus importantes de Bourgogne découvertes en 1982 sous une couche de badigeon. Elle a été fondée au Xe siècle, comme partie d’un monastère du VIIIe siècle. L’église actuelle est d’architecture romane. L’édifice est remarquable par ses peintures murales intérieures médiévales réalisées entre le XIIe siècle et le XVe siècle, décrivant des scènes bibliques et possède un autel baroque à retable (construction verticale qui possède des décors sculptés) décoré de statues et d’un tableau du Reniement de saint Pierre. Le chœur est fermé par une belle grille du XIXe siècle.

 Émerveillés par la beauté de cette magnifique découverte récente et à la fois très éloignées nous plongeant à l’époque médiévale nous rendons visite aux sapeurs-pompiers de St Sauveur où notre compagnon motard de la veille exerce son métier de pompier avant de nous rendre à notre dernier restaurant du week-end prendre de l’énergie pour la longue route du retour qui nous attend.

                   

Un grand merci à Marie et Ian pour leur chaleureux accueil et les hébergements en lieu et gîte. Encore félicitations Ian et son staff pour l’organisation et les belles découvertes de cette si belle région et hameau de Pesselières. C’est toujours un grand plaisir de se retrouver en famille dans votre magnifique région de Bourgogne Franche Comté.